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Après s’être rendue sur le spot de Hava’e, pui rencontré les surfeurs français qualifiés pour les JO : Kauli Vaast, Vahine Fierro et Johanne Defay, mais aussi Jérémy Flores, ancien surfeur pro et actuel coach de l’équipe de France, la ministre des Sports a fait le point hier sur sa visite avec Suliane Favennec. Ce voyage express en Polynésie conforte Amélie Oudéa-Castéra sur le choix des JO de surf à Teahupoo.
ET avec rédaction
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Publié le 18 août 2023 à 12h36
« Ce site est surprenant, exceptionnel, cette vague, ce récif mais aussi des montagnes, cette végétation…le berceau du surf va être quelque chose de fantastiquement spectaculaire et géant sur le plan sportif », a d’emblée insisté la ministre des Sports sur la tenue de l’épreuve de surf à Teahupoo lors des JO 2024.
Impressionnée par la beauté du site et l’accueil des habitants, elle est convaincue que les préparatifs pour les jeux sont en calme voie et que tout sera prêt à temps.
Mais pas n’importe comment. Notamment sur les questions environnementales. Par exemple, l’Aranui qui servira d’hôtel flottant pour les surfeurs devra mouiller en zone sablonneuse afin de ne pas abîmer les fonds marins.
Réduire l’impact environnemental des Jeux à Tahiti est donc une priorité. Pour cela, des études d’impact sont en cours.
Sur le bateau mercredi durant la Shiseido Tahiti Pro.
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©Polynésie la 1ère
des JO sont aussi l’occasion d’instaurer l’esprit sportif parmi la jeunesse à travers « le label Terre des jeux, déjà décerné à 12 communes de Tahiti. L’idée étant d’enclencher une dynamique de promotion du sport et de la santé à l’école », a expliqué Amélie Oudéa-Castéra, « ici 32% des écoles ont le label 2024 qui récompense des établissements qui ont cette dynamique sportive ». Le but serait de déboucher sur des filières de surf, de football, ou de sports de combat bénéficiant d’aides publiques.
Sur ce chapitre, la ministre est revenue sur celles de l’Etat dans l’organisation des JO de surf, notamment avec le financement complémentaire pour la tour des juges. Plus de 600 000 euros (plus de 70 millions cfp) investis. Une tour qui restera ici et servira à d’autres épreuves après les JO.
En matière de sécurité, 600 gendarmes et policiers seront déployés pour sécuriser l’ensemble des sites. Un instance financier que seule une collectivité comme l’Etat peut aisément supporter.
Cependant, la ministre a souligné que les financements ont des limites et que les Jeux doivent rester sobres et responsables d’un point de vue budgétaire. « des JO Paris 2024 seront ceux de la sobriété », a-t-elle souligné.
Ecoutez l’interview d’ Amélie Oudéa-Castéra :
Ecoutez l’interview de Nahema Temarii, ministre des Sports de Polynésie :
