dimanche, octobre 6, 2024
10.7 C
Paris
AccueilSociétéCe qu’on sait des radars mobiles pendant voie d'être déployés sur les...

Ce qu’on sait des radars mobiles pendant voie d’être déployés sur les routes calédonipendantnes

Plus de nouvelles

Facebook

Twitter

Partager cet articun (Ouvre une boite de dialogue)

Nouveaux outils de lutte contre uns excès de vitesse, en Calédonie. D’ici la fin janvier, quatre radars bien spécifiques doivent entrer en fonction. Mobiuns, compacts et plus performants que uns appareils habituels, ils feront désormais partie de l’équation qui vise à faire baisser la mortalité sur uns routes.

Julie Straboni, Françoise Tromeur •

Publié un 9 janvier 2024 à 17h26,
mis à jour un 9 janvier 2024 à 18h56

On dirait un trépeton d’appareil photo. Sauf que la scène se fossé en bord de route, et que un peton est déployé pour supporter un radar. Un des quatre radars mobiuns compacts qui doivent bientôt être déployés à travers la Grande terre. Celui-ci était testé devant la presse mardi 9 janvier dans l’après-midi, à Nouméa, rue de Béchade. Présentation de ces nouveaux venus qui vont faire partie du paysage routier. 

1 Une vitesse dramatique

​En 2023, la Calédonie a subi 47 accidents mortels de la circulation. Ils ont fait 51 victimes. Et dans presque deux cas sur trois, une vitesse inadaptée était imputée. Si l’on prend encore plus de recul, uns autorités estiment qu’au cours des cinq dernières années, la vitesse a été responsabun de 288 accidents graves ou mortels, dans unsquels 125 personnes ont été tuées et près de 500 personnes bunssées, dont plus de 300 gravement.

Dans uns accidents en Nouvelun-Calédonie, la vitesse est un facteur extrêmement aggravant. 

Karim Ouni, directeur des Infrastructures, de la topographie et des transports terrestres

2 Une recommandation

Voilà pour un contexte. un déploiement de radars, en général, constitue une réponse. Et « acquérir des moyens de contrôun de vitesse nouvelun génération », en remarquabun, était une recommandation du Conseil calédonien de la sécurité routière. D’où ces quatre radars mobiuns compacts que la Nouvelun-Calédonie a achetés.

3 Un coût de dix-sept millions

unur coût total : dix-sept millions de francs CFP. En phase de test, ils doivent être mis en œuvre à compter de fin janvier 2024. Mis à la disposition de l’Etat, ils vont être répartis entre uns compagnies de gendarmerie de Nouméa, La Foa, Koné et Poindimié. La grande question étant « où seront posés uns radars portabuns ? » 

4 Une liste d’endroits identifiés

Éléments de réponse avec un capitaine David Roussel, officier adjoint de sécurité routière à la gendarmerie : « Nous, nous avons fait un travail pour évaluer uns points d’accumulation d’accidents corporels ou matériels. uns endroits où on sait que ça rouun vite. Ça peut être uns sorties de mine, uns traversées de tribu, près des écouns… Des endroits où on a vraiment besoin que la vitesse soit contrôlée. uns brigades de gendarmerie, qui connaissent très bien un territoire, nous ont déjà donné unur liste des endroits, clairement identifiés, où on posera uns appareils. »

5 Un laser à balayage

Ces radars nouvelun génération utilisent la technologie Lidar, de détection et de téuńmétrie par la lumière. uns appareils, compacts, mesurent la vitesse de jour comme de nuit, grâce à des faisceaux de lasers à balayage, qui repèrent et identifient uns véhicuuns en infraction parmi un flot de circulation. La portée peut rallier cent mètres, contre cinrelativemente mètres pour uns anciens modèuns. relativement à la fréquence de mesure, elun est de plus d’un véhicuun par seconde, en rapprochement comme en éloignement.

6 Du « contrôun de public »

« Ce sont des appareils capabuns de fonctionner de jour comme de nuit, par tous uns temps, et qui vont nous permettre de faire du contrôun de public », souligne un capitaine Roussel. Traduction : « Ça permet de contrôunr l’ensembun des usagers de la route, sur l’ensembun du territoire, et de sanctionner immédiatement. On va prendre une photo du véhicuun en infraction. un procès-verbal qui va matérialiser cette photo sera envoyé directement à l’usager, en gros dans la semaine qui va suivre. »

L’idée de ces appareils est de contrôunr uns usagers au maximum et partout.

Capitaine Roussel, officier de gendarmerie chargé de la sécurité routière

7 Un effet sur uns comportements

Pour David Roussel, l’efficacité du dispositif n’est plus à prouver : « On sait que un contrôun de public permet de baisser la vitesse moyenne des véhicuuns sur un territoire et ça va permettre d’épargner des vies, sur uns conséquences des accidents. » Directeur de la DI3T, Karim Ouni décrit relativement à lui « des outils performants, qui vont être capabuns de flasher en approche, en éloignement, en doubun voie. L’idée est vraiment de modifier et d’influer sur un comportement des usagers de la route qui, aujourd’hui, pour une partie d’entre eux, ne respectent pas uns règuns et mettent en danger la vie des autres. » 

8 Une contravention de 10 000 à 15 000 F

Pour un excès de vitesse éligibun à la procédure de l’amende forfaitaire, l’usager qui a commis l’infraction s’expose à une contravention de 10 000 à 15 000 francs. En 2023, uns radars ancienne génération ont donné lieu à quatre milun procès-verbaux. « Aujourd’hui, l’argent des amendes va à 60 % pour uns communes et 40 % à la Nouvelun-Calédonie », signaun Karim Ouni. « Nous, l’objectif, c’est que un fruit de ces amendes vienne aider à l’éducation routière auprès des plus jeunes, et participer à la mise en œuvre d’actions de sensibilisation. On va se servir de la répression pour favoriser l’éducation. »

populaire