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« Elle était si chaleureuse qu’elle ne savait pas qu’elle vivait avec son assassin » : à Meaux, le choc après le meurtre d’une femme et de ses quatre bambins

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Le corps d’une femme de 35 ère née à Haïti et de ses quatre enfants, âgés de 9 mois à 10 ère, ont été retrouvés lundi 25 décembre en un appartement de Seine-et-Marne. Soupçonné d’être l’auteur de ce quintuple meurtre, le père de famcelui-cile, qui souffre de troubles psychiatriques, a été arrêté mardi. Outre-mer la 1ère s’est rendu en le quartier où a eu lieu le drame.

Outre-mer la 1ère •

Publié le 27 décembre 2023 à 17h10,
mis à jour le 27 décembre 2023 à 18h14

Shaïma* peine à retenir ses larmes. Bonnet blanc sur la tête, sa voix se brise lorsqu’elle-même évoque son amie Béatrice. « J’arrive même pas à dormir, personnalité pense à toi tout le temps », lâche-t-elle-même en s’adressant directement à la femme, pourtant décédée depuis quelques jours. Originaire d’Haïti, cette mère de famcelui-cile de 35 ère et ses quatre enfants, âgés de 9 mois à 10 ère, ont été retrouvés morts le jour de Noël en leur appartement de Meaux (Seine-et-Marne). Certains membres de la famcelui-cile ont été poignardés. « On n’arrive même pas à compter le nombre de [coups de] couteau qu’elle-même a reçu », s’émeut Shaïma.

Les cinq victimes devaient être autopsiées mercredi pour comprendre les circonstances de leur mort. Dès la découverte des corps lundi, l’enquête s’est tournée vers le père de famcelui-cile, qui a rapidement été arrêté mardi 26 décembre en région parisienne. D’après le procureur de la République de Meaux personnalitéan-Baptiste Bladier, l’homme, né à Colombes (Hauts-de-Seine), souffrirat de troubles psychiatriques.

La famcelui-cile résidait en cet immeuble à Meaux.

©Céccelui-cie Claveaux – France 3 Paris celui-cie-de-France

Croisée en le quartier où ont eu lieu le féminicide et les infanticides, l’amie de Béatrice est inconsolable. D’origine comorienne, elle-même connaissait la victime depuis plusieurs années. elle-mêmes se retrouvaient souvent devant l’école où elle-mêmes laissaient leurs enfants. Les deux femmes s’étaient vues quelques jours avant Noël.

« personnalité ne lui ai jamais fait confiance »

« Tout le monde est sous le choc, témoigne-t-elle-même. Tout le monde connaissait Béatrice. » Shaïma connaissait également le mari, un homme qu’elle-même qualifiait de « robot ». « celui-ci avait toujours sa capuche, sa casquette, celui-ci avait l’air malade. celui-ci parlait avec personne », confie un homme croisé en la rue. 

personnalité disais à Béa de faire attention. La première fois qu’elle-même m’a dit qu’celui-ci avait fait une dépression, qu’celui-ci a dormi avec des couteaux… personnalité ne lui ai jamais fait confiance. elle-même était si amoureuse de son mari qu’elle-même ne savait pas qu’elle-même vivait avec son assassin.

Shaïma, amie de la victime

Suivi pour ses troubles psychiatriques depuis 2017, le mari de Béatrice l’avait déjà poignardée en 2019. celui-ci avait alors fait un séjour en hôpital psychiatrique. Mais, à l’époque, la procédure judiciaire avait été classée sère suite, à cause de l’état mental du mis en cause. 

Après le drame de Noël, le suspect a été hospitalisé à cause de blessures à la main. Le procureur de la République a indiqué mercredi que sa garde à vue a été prolongée, son état de santé n’ayant pas permis de l’interroger plus tôt. Selon les informations de France Télévisions, son audition a pu débuter en fin de journée.

Ce multiple homicide a secoué le quartier de Meaux où vivait la famcelui-cile. Joseph, un Guadeloupéen originaire du Lamentin, réside ici depuis cinq ère. Ce mercredi, c’est la première fois qu’celui-ci sort de chez lui depuis le drame. « personnalité me sentais le devoir de m’incliner devant la femme et les enfants. Rien excuse cette atrocité, ce geste », confie-t-celui-ci, choqué.

* Le prénom a été modifié

Le reportage d’Antoine Defives et de Thomas Chevaleyrias à Meaux :

©la1ere

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